La « Business Intelligence », arme de décision massive au service du DAF
La "Business Intelligence" : quelle est-elle ? Comment peut-elle servir les entreprises ?
11 février 2020
Le rôle du Directeur Administratif et Financier (DAF) a changé de dimension avec l’avènement de la « Business Intelligence » (BI). Mais quel est cet outil et, surtout, quelle est sa valeur ajoutée au service de la stratégie d’entreprise ? Eclairages.
C’en est fini du temps où le DAF, grand argentier chargé de tenir les cordons de la bourse, se voyait cantonné à un rôle de simple gestionnaire. A l’heure du « Big Data », face à une concurrence et des enjeux financiers accrus, les directions d’entreprises, petites et grandes, attendent de lui qu’il les aide à ébaucher des lignes directrices en matière de croissance. Pour l’aider à assurer sa mission de copilote et tenir la feuille de route de l’organisation, le DAF peut heureusement compter sur une solution simple, crédible et dorénavant accessible : la « Business Intelligence ».
De l’intelligence dans la connaissance de son business
Quand on parle de « Business Intelligence », il faut entendre le terme « intelligence » au sens de « renseignement ». La BI met ainsi la puissance de l'informatique au service de la transformation qualitative des diverses données collectées par l’entreprise au sein de son ERP pour les synthétiser en informations structurées et ciblées. En balayant tous les secteurs de la société : de la comptabilité à la logistique, en passant par les ressources humaines et la relation client (CRM). Modèles prédictifs (« data mining »), logiciel d’analyses multidimensionnelles par chiffre d’affaires, zone géographique, catégorie de client ou de produit… la BI intègre ainsi des solutions variées et élaborées visant à aider le DAF et sa direction à prévoir et anticiper l’avenir.
Quatre avantages de la « Business Intelligence » au profit du Directeur Administratif et Financier
Si la BI met aujourd’hui le DAF au défi de développer de nouvelles compétences en termes de management, de monétisation et modélisation des données, cet outil recèle surtout des avantages à même de révolutionner les pratiques d’une fonction devenue clé au sein de l’entreprise.
Rapidité
Sans doute l’inaltérable tableur Excel a-t-il encore de beaux jours devant lui. Il n’en reste pas moins que le DAF est confronté à une double difficulté. D’une part, un flux toujours plus abondant d’informations générées par l’entreprise sous la forme de reportings, de gestion informatisée de trésorerie ou encore de bases de données. D’autre part, des solutions logicielles traditionnelles impliquant une administration fastidieuse de ces mêmes données, transférées et consolidées manuellement. Avec la BI, ces tâches les plus laborieuses sont facilitées et automatisées, permettant au DAF de se concentrer désormais uniquement sur l’analyse de données complètes, exactes, actualisées et exploitées en temps réel, en réponse aux demandes internes.
Efficacité
Une chose est de disposer rapidement des données, une autre consiste à pouvoir les exploiter efficacement. Les outils de BI combinent ces deux avantages au bénéfice d’un DAF devenu proactif et capable de décider, comme de conseiller, au gré des évolutions instantanées de la conjoncture. Intuitives et conviviales, les solutions de BI sont dotées d’outils interactifs (tableaux de bord, graphiques, rapports, etc.). Ces derniers permettent une visualisation claire et permanente des indicateurs de performance clés de l’organisation, sans nécessiter de passer par des feuilles de calcul ou effectuer de longues manipulations.
Autonomie
Avec la BI, le DAF peut, par ailleurs, jouer son rôle de régulation et de conseil de façon agile et en totale autonomie. De fait, la simplicité et l’ergonomie des solutions actuelles favorisent leur appropriation aisée, sans développement inutile, en toute indépendance des services informatiques. S’ajoute à cela le recours possible à la BI mobile depuis un smartphone, une tablette ou un PC portable pour un accès immédiat aux outils et données, d’où que l’on se trouve.
Transversalité
Non seulement la mise en œuvre de la BI accroît l’autonomie du DAF, mais elle favorise encore la collaboration au sein de l’entreprise. Parce que les outils en place facilitent le partage d’informations, en donnant ainsi les moyens au DAF d’accélérer l’ensemble du processus décisionnel, donc la coordination des opérations. Au final, l’association réussie de la BI à un ERP bien intégré génère de précieux gains de performance en termes de productivité du personnel, de cycles de traitement et de temps de réponse aux clients.
Avec des outils de BI simples et financièrement abordables, se connectant facilement sur les ERP standards, y compris en mobilité, le rôle du DAF prend une nouvelle envergure : stratégique, transversale et collaborative. Résultats : moins de décisions fondées sur des données inexactes ou incomplètes et plus de visibilité opérationnelle au bénéfice de la productivité et l’efficacité des entreprises.