Comprendre le Cloud en trois idées reçues
Le « cloud », tout le monde en parle, mais entrevoit-on bien les potentialités qui se cachent derrière le « nuage » ? On éclaircit votre horizon en dissipant craintes et idées reçues, pour lever le voile sur ce nouveau modèle au service de la flexibilité et la performance digitale des entreprises. Suivez le guide.
04 mai 2020
Aujourd’hui, il est possible d’utiliser, à la demande, des ressources informatiques (données, logiciel…) hébergées, non plus sur le disque dur de votre ordinateur, mais à distance, sur Internet : c’est le «cloud computing», plus couramment appelé «cloud» («nuage», en français). Dès lors, l’ensemble des services d’hébergement, de communication et de traitement des données sont fournis par un ou plusieurs fournisseurs.
Selon le cas et les besoins, le «cloud» peut prendre diverses formes. Il est dit «public» quand il est largement ouvert à l’usage de divers bénéficiaires, «privé» en cas de configuration sur mesure pour une entité unique, «communautaire» lorsque mutualisé entre plusieurs organisations ayant des intérêts communs ou encore «hybride» s’il est composé de deux nuages ou plus (privé, communautaire ou public).
Au-delà de cette nomenclature, bien des entreprises utilisent le «cloud» sans le savoir, via un serveur de messagerie webmail par exemple. Et cependant, certaines idées reçues ont la vie dure. Arrêtons-nous sur trois d’entre elles…
Idée reçue n°1 : «Le cloud, c’est l’inconnu, sans aucune garantie pour la sécurité et la sauvegarde de nos données.»
C’est humain : nous avons besoin de voir et toucher les choses pour nous donner le sentiment que nous les maîtrisons. Aussi, au moment d’opter pour le «cloud», nombre d’entreprises s’inquiètent spontanément de savoir si leurs données seront en sécurité sur des serveurs distants, qui plus est administré par un prestataire externe.
Non seulement la réponse est oui, mais les fournisseurs de solutions en matière de «cloud» conçoivent encore des mesures de sécurité bien plus fortes que celles adoptées par la plupart des entreprises en interne. Centres de données hautement sécurisés avec protection contre les incendies, les inondations et les vols, serveurs d’urgence, sauvegardes régulières conservées à un emplacement distinct, données protégées par un cryptage sécurisé, plusieurs pare-feu et des mesures anti-cybercriminalité… avec tout cela, soyez rassurés, vos données ne pourraient être mieux gardées.
Idée reçue n°2 : «Le cloud, ce n’est rien de plus qu’une solution de stockage à distance.»
Quand on pense «cloud», on pense d’abord stockage et partage de données. Des services en ligne comme Dropbox ou Google Drive ont d’ailleurs largement contribué à la démocratisation de cette idée. Mais le «cloud», pour les entreprises, c’est bien plus qu’un simple dossier partagé via Internet.
Imaginez que vous n’ayez plus à installer, à mettre à jour et à gérer en permanence les logiciels et serveurs au sein de votre organisation. C’est ça, le «cloud» : une plateforme «tout-en-ligne» de services dématérialisés, accessibles à tout moment où que vous vous trouviez, dont l’infrastructure est mise à jour et entretenue en coulisse par un prestataire extérieur. Vous, vous ne profitez que des avantages de cet écosystème léger et agile : messagerie électronique, stockage de fichiers, sauvegarde des données bien sûr, mais aussi accès à votre base CRM actualisée et gestion combinée en temps réel de l’activité et de la comptabilité de la société.
Au final, c’est moins de temps perdu pour les équipes et plus de productivité, de mobilité, de développement au bénéfice de votre entreprise.
Idée reçue n°3 : «Le cloud, c’est une dépense superflue pour notre entreprise.»
Le «cloud», c’est une autre façon d’envisager l’informatisation de l’activité à l’échelle d’une entreprise. Cette solution innovante, flexible et abordable ne vient donc pas faire doublon avec un dispositif existant, mais opérer une conversion progressive des systèmes informatiques (et des méthodologies associées) au sein de l’organisation.
Il ne s’agit donc pas d’une charge supplémentaire, bien au contraire ! Le «cloud» est source d’économies puisqu’il ne requiert aucun autre investissement que l’achat d’un ordinateur, d’une ligne internet et la souscription d’un abonnement. Exit, donc, les frais conséquents liés aux serveurs, aux logiciels, à l’installation, etc. Quant au paiement de l’abonnement en question, il permet une flexibilité de gestion adaptée à chaque réalité : vous achetez la capacité de stockage et d'analyse dont vous avez besoin à l'instant T. De même, vous choisissez librement d'automatiser l'ajout d’options supplémentaires selon vos besoins, tout en conservant la possibilité de réduire la voilure le cas échéant. Bref, vous payez pour l'utilisation, pas pour l'équipement.
En conclusion, sécurité, polyvalence et économie, le «cloud» ne réserve que des bonnes surprises pour les entreprises de toutes tailles. A condition, de ne pas se lancer dans l’aventure tête baissée, mais de bien penser en amont la meilleure stratégie à mettre en place en fonction de vos besoins. Convaincus?